« Après le plaisir de posséder des livres, il n'en est guère de plus doux que celui d'en parler. » Charles Nodier

"On devient bibliophile sur le champ de bataille, au feu des achats, au contact journalier des bibliophiles, des libraires et des livres."
Henri Beraldi, 1897.

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dimanche 29 juillet 2007

Enigme + Filou du dimanche : le rat(petou) de Bibliothèque.

Les bibliothèques sont naturellement un lieu de prédilection pour les voleurs de livres, même si aujourd'hui l'accès aux livres précieux est extrêmement contrôlé et si les technique modernes rendent les larcins pratiquement impossibles (sauf quand il s'agit du conservateur lui-même, nous l'avons déjà vu, ou qu'un Arsène Lupin moderne passe par un passage secret...).

Longtemps, la surveillance des bibliothécaires et les timbres de la bibliothèque ont constitué la défense principale contre le vol de livres (et la revente à un receleur).

Ainsi, saviez vous que la pratique du "timbre" était (est?) extrêmement codifiée. Ainsi l'empreinte est toujours faite en deux endroits au moins, sur la page de titre, obligatoirement, puis à une autre page, qui est toujours la même pour chaque bibliothèque. Ainsi, pour la Bibliothèque Nationale, il s'agît de la page 97, pour la bibliothèque Sainte-Geneviève de la page 41, et pour les bibliothèques universitaires, de la page 99. En outre, il est également d'usage d'estampiller les gravures, et parfois, mais c'est heureusement plus rare, la reliure elle même.

Longtemps, et il en est d'ailleurs question dans Club Dumas de Reverte, on a évoqué des spécialistes du grattage et de l'effacement de cachets et de timbres. A moins d'être effectué par un expert, ces manipulations laissent cependant des traces et l'oeil exercé, s'il regarde au bon endroit, finira toujours pas détecter la malversation.

Ainsi, Albert Cim nous raconte l'anecdote de notre filou du dimanche, qui fût démasqué par un libraire. Après avoir dérobé un Traité de Machines à vapeur à la bibliothèque Sainte-Geneviève, il avait effacé, gratté, et lavé les quatre indices de la provenance de l'établissement : le monogramme de la reliure, le timbre du titre, le timbre de la page 41, et celui de la dernière page de l'ouvrage. Le "crime" était presque parfait, mais... mais devinez comment le libraire détecta la supercherie....?

Allez, nous ne sommes pas le jour des énigmes, mais je vous laisse quelques heures pour trouver...

H

Images : la bibliothèque Mazarine et la bibliothèque Sainte-Geneviève

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir,

le librairie possédait-il peut-être le catalogue des livres imprimés de la bibliothèque Sainte-Geneviève et l'y-t-il sans doute trouvé avec son descriptif précis et identique ???

Amicalement, Bertrand

Hugues a dit…

Oh la la... quelle déception Bertrand... Vous m'avez habitué à mieux. On est encore sous l'effet du rosé provencal?

Sourire.

H

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