« Après le plaisir de posséder des livres, il n'en est guère de plus doux que celui d'en parler. » Charles Nodier

"On devient bibliophile sur le champ de bataille, au feu des achats, au contact journalier des bibliophiles, des libraires et des livres."
Henri Beraldi, 1897.

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samedi 4 décembre 2010

N'espérez pas vous débarrasser des livres

Amis Bibliophiles bonsoir,

J'ai déjà eu l'occasion de présenter l'excellent ouvrage d'Eco et Carrière dont j'emploie ici le titre... N'espérez pas vous débarrasser des livres... En effet, soit mon oeil est particulièrement aiguisé, soit plus simplement comme dans un ouvrage de Swift, les livres me pourchassent: voici à quoi ressemble le quotidien d'un bibliophile qui se promène innocemment dans les rues de la capitale de livres (et des Gaules).


Les livres anciens semblent exercer un attrait particulier sur le chaland, puisque pas moins de trois boutiques présentaient des "livres anciens" dans leur vitrine et semblaient m'inviter à entrer (à moins que le chemin n'ait été balisé simplement pour moi...).

Je vous le dis, amis bibliophiles, vous êtes furieusement tendance!

Plus loin, cette curieuse chose, qui m'a rappelé une chaise d'aisance faite de volumes de l'Encyclopédie que je regrette encore 3 ans après de ne pas avoir achetée...

Et enfin, ce matin, cette malle de relieur, objet que je n'avais encore jamais croisé. 
Elle contenait des outils, mais aussi un livre complet de feuilles de garde de divers styles. Superbe (450 euros... je l'ai laissée, je préfère acheter un livre à ce prix là. Désolé pour la photo de faible qualité).

H

4 commentaires:

calamar a dit…

j'avais remarqué ce genre de décoration... mais ce n'est pas trop efficace sur un biblio-quelque chose : comme pour vos photos, je remarque les livres, mais rien du tout du magasin. Je ne sais même pas s'il s'agit d'une chaîne de vêtements ou d'une épicerie.

Jean-Paul Fontaine, dit Le Bibliophile Rhemus a dit…

Quand on a des enfants, on connaît "Sergent major", mais il est vrai que ce ne sont pas des livres très attirants pour l'oeil du bibliophile, plus pour l'amateur d'art décoratif.

Olivier a dit…

Je connais un (très correct) restaurant où la tapisserie a été remplacée par des pages de livres. Les bouquinistes vendent aussi souvent à des décorateurs (2 euros le volume de Bourdaloue, cela doit mettre le mètre à 60 euros ce qui n'est objectivement pas cher).
L'avantage de la bibliophilie c'est que c'est (aussi) décoratif, joli, présentable. Et je ne parle pas du côté socialement accepté de ce genre de passion. Cela simplifie les choses auprès des compagnes/compagnons dont "c'est (aussi) la maison/l'appartement...";-)
J'imagine qu'il est des collections plus difficiles à intégrer dans un intérieur (les boites de camembert? les capsules de champagne?).
Olivier

Pierre a dit…

Le livre quand il est beau est souvent associé au luxe et au confort.

Une célèbre librairie ancienne de Marseille a détourné une partie de ses locaux pour y installer un restaurant fort sympathique, en y laissant les rayonnages de la boutique. La propriétaire ne se cache pour dire que la librairie attenante est bien moins rentable que le restaurant...

L'avantage est qu'on y retrouve les mêmes clients aux tempes grisonnantes. La surprise est de constater que certains déjeunent avec de charmantes jeunes femmes qui pourraient être leurs filles. Tout les membres du personnel arrivent, avec beaucoup d'élégance, à faire croire à ces derniers qu'ils le croient ;-)) Pierre

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