« Après le plaisir de posséder des livres, il n'en est guère de plus doux que celui d'en parler. » Charles Nodier

"On devient bibliophile sur le champ de bataille, au feu des achats, au contact journalier des bibliophiles, des libraires et des livres."
Henri Beraldi, 1897.

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mardi 29 septembre 2009

La vérité sur la vente Hampel?

Amis Bibliophiles Bonsoir,

Vous avez été plusieurs à me contacter suite à mon message sur le lot de 1000 livres anciens, vendu 520 000 euros il y a quelques jours... En effet, en scrutant attentivement les images, 4 d'entre vous ont reconnu des livres qu'ils avaient vendus sur ebay au fil des mois écoulés.

Au final, il s'avère que ce commissaire-priseur allemand a acheté un nombre conséquent de reliures sur ebay, afin de les regrouper en lot et de mettre en valeur des ouvrages moins attractifs.

Résultat, une centaine de reliures qui mettent en valeur (saluons au passage les talents du décorateur et du photographe) 900 autres volumes, en bon état certes, mais parfois dépareillés, ou incomplets.

Difficile de savoir si l'exercice est rentable, gageons que oui, mais il est comme je l'avais écrit dans mon premier message, l'illustration d'un nouveau circuit économique sur le marché du livre ancien, très étonnant... et diabolique. Du coup, cela semble écarter l'hypothèse de l'achat par un libraire. Et pour revenir sur le commentaire de Jean-Luc, on comprend mieux pourquoi les provenances ne sont précisées: des pseudonymes ebay n'auraient pas été du meilleur effet dans le monde feutré des enchères.

On connaît les libraires qui achètent en salles des ventes et revendent sur ebay, des libraires qui achètent sur ebay et revendent sur ebay, voici maintenant le flux inverse... Un commissaire-priseur qui achète sur ebay et revend en salle. Très étonnant.

Doit-on saluer le génie économique? Doit on s'inquiéter de tout ceci? Je laisse chacun se faire son propre avis.

H

lundi 28 septembre 2009

La Nouvelle Revue des Livres Anciens II

Amis Bibliophiles Bonsoir,

Il est actuellement difficile de mener de front une entrée en cours préparatoire (pas moi! Sourire), des premiers pas, une activité professionnelle traditionnellement plus forte à ce moment de l'année, un blog et une revue... mais j'essaie.

Plus les jours passent, et plus je mesure également la difficulté de se renouveler, sur le blog, après 730 messages et 30 mois d'existence.

Tout ceci pour vous dire que le deuxième numéro de la Nouvelle Revue des Livres Anciens avance, et avance bien même: je ne vais livrer aucun secret cette fois-ci, puisqu'il n'est plus utile d'essayer de vous convaincre de vous abonner. Sachez cependant que nous y parlerons gastronomie, incunable, almanachs et autres sujets que tout bibliophile croise régulièrement dans sa vie.

Je ne peux hélas pas vous dévoiler l'image de couverture, qui n'a jamais encore été publiée et qui est très originale. Nous devons à Jean-Paul de l'avoir dénichée dans les rayonnages de la BNF.

Enfin, petit message à nos amis libraires, plusieurs d'entre vous ont eu la gentillesse de réserver des encarts publicitaires pour ce deuxième numéro, c'est toujours possible, il reste de la place (mais assez peu). Il est également toujours possible de s'abonner!

Nous travaillons, donc! La livraison est prévue pour le début du mois de décembre.

H

samedi 26 septembre 2009

Vendre ses livres anciens? Comment faire?

Amis Bibliophiles Bonjour,

Le bibliophile que je suis reçoit régulièrement des emails (blog.bibliophile@gmail.com) me questionnant sur la meilleure façon de vendre ses livres anciens, ou même pour m'en proposer directement (ce qui m'intéresse souvent pour peu que les livres en questions correspondent à mes goûts).

Vendre ses livres anciens peut en effet s'avérer un peu compliqué. Le plus souvent la personne qui souhaite les vendre n'est pas celle qui les a achetés, et sa connaissance des ouvrages en question est relativement limitée. Ainsi me propose-t-on souvent des ouvrages qui ne sont pas anciens. En réalité, il y a peu de chance qu'un ouvrage imprimé après 1950 éveille l'intérêt d'un bibliophile et ce que l'on appelle livre ancien couvre en général les livres imprimés entre 1500 et 1789, ce qui ne signifie pas qu'un livre imprimé entre 1789 et 1950 ne puisse présenter d'intérêt. Au contraire même, mais il convient de distinguer le livre ancien au sens large du vieux livre ou du bouquin.

Vendre ses livres anciens suppose avant tout de savoir un peu le type de livres dont vous êtes en possession, en particulier leurs dates d'impression, le titre et l'état approximatif de l'exemplaire. La valeur d'un ouvrage dépend en effet notamment de ces critères (et de bien d'autres ensuite).

Si vous n'avez que quelques livres, il peut être intéressant de les proposer directement en vente sur ebay et il est probable que les bibliophiles attentifs les détecteront.

Si vous en avez plus, par exemple une bibliothèque complète, vendre ses livres anciens devient un peu plus compliqué. L'idéal est de connaître un bibliophile auquel les proposer. De manière générale, je déconseille fortement le fait de les revendre à des libraires, qui proposent en général un achat en lot, au prix le plus bas possible pour se méanger ensuite les marges nécessaires (voire plus).

Si vous ne connaissez pas de bibliophile, parlez-en autour de vous, et si vous n'êtes pas pressé, vous finirez par en dénicher un, l'espèce est discrète. Si vous peinez, n'hésitez pas à m'nevoyer un email (blog.bibliophile@gmail.com), je pourrais vous orienter vers de nombreux bibliophiles potentiellement intéressés, et plus apte à vous proposer un prix correct, voire vous faire une proposition d'achat ou vous donner une valeur indicative de vos ouvrages.

Pour me contacter si vous avez des livres anciens à vendre: blog.bibliophile@gmail.com

H

jeudi 24 septembre 2009

Quelques repères sur les livres minuscules...

Amis Bibliophiles Bonsoir,

Ce soir Jean-Paul partage avec vous quelques repères sur les livres minuscules... (je n'ai pour ma part qu'un seul minuscule, en voici quelques images. Si vous en avez de votre côté, n'hésitez pas à m'en envoyer. Sa taille: 50 mm x 40 mm.).
À la BnF, les « nains », comme ils disent, sont rangés dans des boîtes ou des enveloppes, pour ne pas les perdre, dans la « Réserve des livres rares et précieux » : on en compte environ 1 200. Le plus ancien date de 1538 et s’intitule Les espèces de pièces d’or et d’argent qui ont cours. Certains sont d’une très grande rareté.
L’âge d’or des minuscules fut le xviiie siècle. Les almanachs breloques ou portatifs datent de 1760-1770 : Le Réveil-matin, almanach pour 1766, et le Bijou mignon des dames, almanach pour 1769, sont parmi les plus rares. D’autres furent édités par les relieurs-doreurs de la rue Saint-Jacques, à Paris :

Jubert et Janet, son successeur, réalisèrent des minuscules reliés en maroquin rouge, vert ou citron, dont le Télescope des clairvoyants (1791). Jubert, spécialiste des dorures aux petits fers, a édité son premier almanach minuscule en 1789 : Les Passe-temps des paresseux ou la morale analysée.
Marcilly fut l’éditeur le plus prolifique de 1798 à 1849. Ses almanachs étaient reliés en maroquin rouge et vert. Il fut l’éditeur en 1799 des Jeux de l’enfance, entièrement imprimé en sanguine.

Les almanachs minuscules de Le Fuel, entre 1817 et 1830, contiennent des figures, des chansons et des petites pièces de poésie.

En 1827, Didot « le jeune », qui avait fabriqué des caractères pour les minuscules, édita les Maximes de La Rochefoucauld, chef-d’œuvre de typographie.

A la fin du XIXe siècle, on édita des classiques (Fables de La Fontaine, Contes de Perrault, etc.).

Tous les relieurs, gens minutieux, ont réalisé des minuscules : Paul Bonet, Rose Adler, Pierre-Lucien Martin, Alain Devauchelle, Colette et Jean-Paul Miguet, Georges Leroux, etc. dont la plupart ont travaillé pour l’éditeur Pierre-André Benoît, alias « PAB », Daniel Knœderer, etc.
On peut ajouter à la bibliographie déjà donnée sur le blog :
Les almanachs minuscules français. In Bulletin du bibliophile, 1959, n° 1.
Tissandier (Gaston). Livres minuscules : la plus grande bibliothèque des plus petits livres du monde. Collection de Georges Salomon. Paris : Masson, 1894.
Catalogue d’une jolie collection d’almanachs illustrés des xviiie et xixe siècles, provenant du cabinet de feu M. Félix Meunié. Paris, Leclerc, 1920.
Quatre siècles de livres minuscules. Collection Hubert Silvain. Québec : Bibliothèque nationale, 2005.

Merci Jean-Paul,

Hugues

mercredi 23 septembre 2009

Le lot du siècle (qui est encore jeune)?

Amis Bibliophiles Bonsoir,

C'était en effet un bien beau lot qui était mis en vente ces jours-ci chez nos amis allemands... 1067 volumes anciens, joliment reliés, dont un grand nombre aux armes.
L'estimation m'a laissé rêveur puisqu'elle était de 585 000 euros. Je ne sais à quelle savante équation s'était livré l'expert pour arriver à cette somme folle, mais si on parle chiffres, cela fait 548 euros le volume, ou même 14 268 euros le mètre, puisque l'ensemble fait 41 mètres de long de rayonnage. N'ayant pas le poids total, je ne peux vous proposer de prix au kilo. Sourire.
En tout cas, le lot semble avoir été adjugé pour 520 000 euros. Je ne sais quel est l'heureux élu, mais ce prix semble écarter un libraire puisque comme le souligne justement Eric dans un commentaire, les livres, quoique très bien reliés et armoriés, ne semblent pas à première vue rarissime. Le pari pour un libraire serait hasardeux en effet, puisque qu'il faudrait revendre l'ensemble pour 3 fois plus. Un bibliophile alors? L'idée ne me viendrait point en tout cas d'acheter un tel lot, même si j'en avais les moyens, tout simplement parce que j'ai besoin de créer un lien personnel avec chaque ouvrage. Dans ce cas précis, l'overdose serait immédiate.
Je me dis bien que dans un tel lot, 1037 volumes, surtout de cette qualité (qui les a rassemblés, d'ailleurs?), se cachent forcément quelques raretés, mais rendent-elles pour autant le prix intéressant, difficile à dire. Combien d'ouvrages du 18ème valent plus de 50000 euros, pas tant que cela finalement, non? Dans tous les cas, parcourir ce lot de visu doit être très émouvant.

L'acquéreur restera mystérieux, mon pari malgré tout est qu'il s'agît d'un libraire, j'en connais au moins deux qui pourraient être concernés... reste à savoir s'il a annoncé "je garde", au moment où le marteau s'est abattu.

Que trouve-t-on dans ce lot: en vrac les voyages de Cook, un dictionnaire diplomatique, des reliures aux armes en très grande quantité, des plaques à la Dubuisson, le Moreri, des classiques, Bossuet, Corneille, Rabelais, Voltaire, beaucoup d'histoire...

H




dimanche 20 septembre 2009

Ebayana

Amis Bibliophiles Bonjour,
Mon ebay, ou presque, bonne chance....

Les oeuvres de Pierre de Ronsard, chez Buon, 1610... collation incertaine, mais pari intéressant, non?

L'Art des emblèmes, superbe, avec 500 bois.

Les Vies faictz et gestes des sainctz Peres Papes Empereurs Et Roys de France, 1551

15 tomes de l'Histoire Naturelle de Buffon, 300 gravures

Magnifique: le parfait chasseur, 1683, relié par Chambolle Duru

L'Histoire Moderne, annoncée complète, mais il me semble qu'il y a normalement 30 tomes (le 30ème regroupant les flibustiers et la table)

Le fantastique ouvrage de Rochefort sur les Antilles, la référence

La pucelle d'Orléans, de Voltaire, 1775, avec les 21 gravures et reliée en maroquin

Les institutions de Justinien, une édition latine de 1588, bien reliée (restaurée?)

Un joli atlas des environs de Paris, fin 18ème

Autre curiosa, la vie privée des 12 Césars, avec les gravures légères
H

Histoires d’imprimeurs en Champagne-Ardenne







Amis Bibliophiles Bonsoir,

Après Chantilly et les reliures de Bauzonnet, Jean-Paul vous propose de découvrir aujourd'hui une autre exposition qui intéressera les bibliophiles: l'exposition « Histoires d’imprimeurs en Champagne-Ardenne », qui se tient à la Médiathèque de Sedan, jusqu’au 21 novembre.
Elle est l'occasion de faire le point sur un imprimeur célèbre, mais bien mal connu, Jean Jannon.

À la demande du prince Henri de La Tour, Jean Jannon, qui était « de la religion prétendue réformée », vint s’installer à Sedan dans le courant de l’année 1610. Très vraisemblablement suisse d’origine, il était passé par Mayence avant de travailler à Paris, chez Robert (III) Estienne d’abord, puis à son compte.
À Sedan, il prit le titre d’imprimeur de l’Académie. Son atelier était situé dans la tour et maison attenant à la Porte du Rivage. Il était aussi graveur et fondeur de caractères : il publia en 1621 un cahier d’épreuves des caractères qu’il avait gravés (« petite sedanaise ») et perfectionna, quelques années plus tard, l’instrument servant aux fondeurs pour la finition des caractères (« coupoir de fer »).

En 1640, Jean Jannon quitta Sedan pour s’occuper de l’officine parisienne tenue par son fils aîné Antipas, décédé prématurément ; pendant ce temps, son atelier sedanais fut dirigé par son autre fils Pierre (I), né du même premier mariage avec Anne de Quinge.
De Paris, il se rendit à Caen, employé avec son matériel dans une entreprise clandestine créée par un protestant rencontré dans la capitale. Pendant son absence, le prince Frédéric-Maurice de La Tour, converti au catholicisme, fut arrêté pour avoir participé à la conspiration de Cinq-Mars, et dut accepter le rattachement de sa principauté à la France. C’est le fils d’un imprimeur messin qui fut nommé nouveau gouverneur de Sedan par le roi Louis XIII en 1642.

Jean Jannon rentra à Sedan à la fin de l’année 1645, et fut momentanément associé à son fils Pierre (I), qui le quitta dès 1647 pour étudier la théologie. L’âge, et la concurrence de Hubert Raoult, puis de François Chayer, avec lequel il s’associa en 1648 pour une édition des Psaumes de David, eurent bientôt raison de son affaire, malgré son nouveau titre d’imprimeur privilégié du roi. Il mourut le 20 décembre 1658, âgé de 78 ans et 8 mois.
Il avait imprimé à Sedan environ 200 éditions, du « psautier de chignon » ou « de manchon » (in-64) à l’in-folio, dont un grand nombre d’écrits polémiques de Pierre du Moulin, l’un des plus célèbres ministres protestants de France. Une vingtaine d’éditions furent commandées par des libraires parisiens (Jean Baillet, Adrian Périer, Nicolas Bourdin, Abraham Pacard, Pierre des Hayes, Jérémie Périer, Abdias Buizard, Jean-Antoine Joaslin, Samuel Petit, Melchior Mondière) et de Quévilly (Claude Le Villain, Jean Berthelin). D’autres fois, par crainte du Conseil des Modérateurs, il utilisa des pseudonymes (Guion de La Plume, « Successeur de Salesse », Jean L’Enfan, Jacques de Turenne, Jacques Fillon, Jean Royer, Jean Tollon). Jean Jannon utilisa trois marques : Janus, Neptune et La Religion chrétienne.

Sa troisième femme, Suzanne François, put lui succéder à condition de porter sur ses impressions le nom de son fils Pierre (II), alors âgé d’une dizaine d’années ; elle exerça jusqu’en 1664. En 1678, un libraire de Châlons-sur-Marne, Nicolas Denoux, acheta ce qui restait du matériel de l’officine de Jean Jannon et confia la direction de son imprimerie à Pierre (II).

Merci Jean-Paul.

H

vendredi 18 septembre 2009

Bauzonnet au musée de Chantilly: reliures

Amis Bibliophiles Bonsoir,
A peine rentré de voyage, à peine reparti, j'ai eu peu de temps pour poster des messages sur le blog cette semaine. Le blog est lu par nos amis de la Bibliothèque du Chateau de Chantilly, qui ont réagi au message de Gilles en m'envoyant quelques images de l'exposition, en "exclusivité" pour le blog, les voici:


H
« ©Bibliothèque du Château de Chantilly ».

dimanche 13 septembre 2009

Bauzonnet, le Raphaël du filet (Thouvenin)

Amis Bibliophiles Bonsoir,

Ce soir, c'est Gilles qui vous invite à découvrir une petite exposition consacrée à Bauzonnet.

"Le cabinet des livres du château de Chantilly réserve une petite mais superbe exposition sur “les reliures d’Antoine Bauzonnet” qui n’a pas été, me semble-t-il, médiatisée. La majorité des reliures de Bauzonnet de la bibliothèque du duc d’Aumale provient de l’acquisition en 1859 de la bibliothèque d’Armand Cigongne. Le duc d’Aumale possédait 725 reliures signées Traut-Bauzonnet.
Une dizaine de reliures à décor des siècles précédents types des sources d’inspirations du relieur sont exposées en préambule. Ensuite quelques spécimens de Jean-Georges Purgold, maître, puis associé de Bauzonnet ouvrent un panorama sur une soixantaine de reliures de ce dernier. Les signatures des reliures changent avec la situation de famille du relieur, “Bauzonnet-Purgold”, puis “Bauzonnet”, enfin “Bauzonnet-Trautz”. En effet, ouvrier chez Purgold dès 1820 (après une formation dans le jura et malgré un intermède chez René Simier), Bauzonnet épousa sa veuve en 1830. Plus tard Georges Trautz, doreur, entre dans l’atelier et épouse la belle-fille de Bauzonnet avec lequel il s’associe en 1840, jusqu’à la retraite de Bauzonnet en 1847.
Pèle mêle j’ai admiré une reliure doublée d’un décor à la fanfare très pur au chiffre de Nicolas Yéméniz, une reliure “historique” à décor d’entrelacs géométriques mosaïqués de 1839, quelques reliures à l’éventail directement inspirées de Le Gascon, une reliure signée Bauzonnet recouvrant trois tomes d’une série de cinq, les deux premiers signés Thouvenin utilisant les mêmes fers et que l’exposition suppose avoir été confiés par Muller le successeur de Thouvenin pour finir la série.
Au chapitre des regrets, que les titres des livres ne soient pas indiqués et qu’il ne soit pas réalisé de plaquette sur cette présentation.

Pour des raisons de droits d’image je ne peux pas vous fournir de photos de cette exposition qu’il faudra découvrir par vous même, seulement une modeste et pâle illustration personnelle et une reproduction noir et blanc du Devauchelle."

Pour plus d'information sur Trautz, vous pouvez vous rendre ici: http://bibliophilie.blogspot.com/2007/12/gutentag-herr-trautz-portrait-de-trautz.html

Merci Gilles,
H

samedi 12 septembre 2009

Ebayana

Amis Bibliophiles Bonsoir,

De retour après un voyage de quelques jours aussi lointain qu'imprévu, j'atteris en douceur en partageant avec vous quelques trouvailles sur ebay. Par ailleurs, j'ai vu qu'Olivier avait trouvé des réponses à ses questions, et je vous en remercie.

Pour les bibliopégimanes et autres amateurs de reliures:

Un classique, les pseaumes de David dans une reliure de l'atelier de Charenton

Autre classique: le Blason de Ménestrier, ici relié en maroquin

Uzanne et les poésies de Benserade, superbement relié par Durvand

Les mémoires de Tourville, 1758, 3 tomes en très joli maroquin, et que convoite déjà notamment Vincent, notre ami libraire

Une belle reliure de Carayon

Juste pour la reliure, un maroquin aux armes aux têtes de Maures

Le testament de Mons, en maroquin noir à la Duseuil, trois volumes

L'Heptaméron, une belle édition 19ème reliée en cuir de Russie

L'un des bons ouvrages de Marius Michel sur la reliure: la Reliure Française, hélas en état moyen, mais carrément donné à ce prix

Quoi d'autre?

Un très bel ouvrage sur l'art héraldique de 1628, le blason des armoiries, aquarellé...

Chez le même vendeur, un Alciat de 1581

Plutarque, chez Josse Bade, 1520, in folio avec une jolie vignette

Des ordonnances de Louis XIV, bien reliées

Et quelques petites curiosités assez rares et intéressantes, à prix très très deoux (je ne connais pas le vendeur, sinon je lui aurais dit de faire des annonces plus attractives et plus lisibles):

Les reliures d'art de S. Evrard

Les reliures d'art de C. Honnelaître

La mosaïque de cuir

La reliure Bradel

Les papiers cailloutés du 19ème

Un ouvrage sur les papiers de fantaisie

Un ouvrage sur les papiers marbrés à l'huile

Le papier décoré et jolies choses pas courantes

Papiers marbés rares

Un ensemble assez peu courant... Bonnes enchères

N'oubliez pas vos bonnes résolutions
!
H

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